Dosimétrie clinique en radiothérapie moléculaire : optimisation de protocoles et implémentation clinique
Auteur / Autrice : | Ludovic Ferrer |
Direction : | Manuel Bardiès, Jean-François Chatal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine. Biologie - Santé. Biophysique et imagerie médicale |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Nantes Université. Pôle SantéUFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La radiothérapie moléculaire (rtm) consiste à détruire les cibles tumorales à l’aide de vecteurs marqués par des isotopes radioactifs. Cette discipline médicale se développe notamment au travers des succès obtenus dans les traitements des lymphomes non-hodgkiniens (lnh) par radioimmunothérapie. Une des clés de l’optimisation de la rtm repose sur la personnalisation des doses absorbées délivrées, i. E : viser les cibles tumorales en évitant d’être toxique aux tissus sains environnants. Le calcul des doses absorbées en rtm nécessite d’une part, la localisation spatiale et temporelle des vecteurs injectés par imagerie scintigraphique et d’autre part, la connaissance du milieu de transport des radiations émises, obtenue par imagerie tomodensitométrique. La précision globale de la dosimétrie clinique est fonction du niveau de précision de chacune de ces étapes. Actuellement, l’absence de protocole dosimétrique de référence standardisé et la grande hétérogénéité de mise en œuvre de ces protocoles conduisent à une évaluation délicate de la précision des calculs de dose absorbée. À travers ce travail de thèse, nous avons développé et évalué des approches de calcul de la dose absorbée qui nous ont permis de mettre en évidence une relation entre la dose absorbée à la moelle osseuse et la toxicité hématologique chez des patients atteints de lnh. Par ailleurs, nous avons imaginé et initié un projet scientifique, DosiTest, qui vise à évaluer l’impact des étapes permettant la réalisation d’une étude dosimétrique, au moyen d’une inter–comparaison multicentrique virtuelle basée sur une modélisation Monte–Carlo.