Thèse soutenue

Etude de profils métaboliques dans les cellules de culture humaine par spectroscopie isotopique : application pour la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques

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Auteur / Autrice : Estelle Martineau
Direction : Serge AkokaIlla TeaPatrick Giraudeau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie analytique
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L'étude des métabolites en milieu complexe par RMN et SMRI est extrêmement prometteuse pour le développement d'outils pour le dépistage du cancer du sein. Toutefois, la quantification des métabolites intracellulaires par RMN 1D est limitée par les recouvrements entre pics. La RMN 2D semble être une solution à ce problème mais les longues durées expérimentales restreignent son usage à des fins quantitatives. Par ailleurs, la SMRI n'a jamais été envisagée jusqu'à présent pour différencier des cellules cancéreuses. L'objectif de cette thèse est d'établir des profils isotopiques et métaboliques de ces cellules par RMN et SMRI. Une première approche consiste en une optimisation d'expériences de RMN 2D afin d'évaluer leurs potentialités pour obtenir des analyses quantitatives rapides et précises. La séquence INADEQUATE-1H permet, après optimisation, l'acquisition de spectres quantitatifs en 7 minutes avec une excellente linéarité et une répétabilité inférieure à 2%. En parallèle, une stratégie de comparaison des méthodes d'extraction est développée afin de choisir la plus robuste et répétable pour l'analyse métabolomique par RMN des cellules du cancer du sein. En couplant la méthode d'extraction choisie à la RMN 2D optimisée, la concentration absolue des métabolites est déterminée avec précision sur plusieurs lignées cancéreuses par une méthode d'ajouts dosés. Une seconde approche concerne la mise au point d'un outil de différenciation cellulaire par SMRI. La mesure des rapports isotopiques 15N/14N et 13C/12C permet d'établir une signature caractéristique de chaque lignée cellulaire et d'élaborer une carte isotopique discriminante de différents types de cancer du sein.