Thèse soutenue

Immunothérapie des cancers : tentative de mise en évidence d'un nouvel antigène tumoral chez l'homme et développement préclinique d'un agent thérapeutique

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Auteur / Autrice : Laure-Hélène Ouisse
Direction : Georges VassauxFrancine Jotereau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie - Médecine - Santé. Biologie cellulaire. Immunologie
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le développement de traitements d'immunothérapie des cancers nécessite la découverte de nouveaux antigènes tumoraux. Une première partie de ma thèse a consisté à déterminer l'antigène reconnu par un clone lymphocytaire T issu de tumeur colique humaine. Cette étude n'a pas abouti à la mise en évidence d'un nouvel antigène mais a souligné l'importance de la molécule ICAM-1 dans la co-stimulation de ce clone T particulier, de part son phénotype CD4+CD8+. Ce clone reconnaît un antigène partagé par un grand nombre de lignées, voire ubiquitaire et pourrait avoir un rôle régulateur. L'un des obstacles aux traitements d'immunothérapie est la mise en place de réponses immunitaires régulatrices. Une deuxième partie de mon travail avait pour but l'étude des mécanismes d'inactivation fonctionnelle des lymphocytes T régulateurs murins par les bactéries E. Coli xprimant la listeriolysine-O(LLO). Chez la souris, l'injection de ces bactéries induit une réponse anti-tumorale forte en traitement préventif ou curatif qui a été corrélée avec une réponse cytotoxique forte, favorisée par une perte de la fonction des lymphocytes régulateurs (Tregs). L'objet de cette étude était de rechercher les mécanismes impliqués. Les cellules dendritiques (DC) sont les effecteurs de cette inhibition et les résultats démontrent le rôle essentiel de l'inhibition de la sécrétion d'IL-10 par les DC infectées E. Coli/LLO. Des expériences d'infection menées sur des DC humaines montrent un effet similaire sur l'expression d'IL-10, ouvrant la possibilité d'utiliser ces bactéries recombinantes dans des protocoles d'immunothérapie chez l'homme.