Thèse soutenue

Les marqueurs d'intégration linéaire : étude sur le cas des marqueurs sériels dérivés de la numération

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Auteur / Autrice : Mounia Aouidet
Direction : Bernard Combettes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 27/09/2011
Etablissement(s) : Nancy 2
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Temps, Sociétés (LTS) (Nancy-Metz)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ATILF - Analyse et traitement informatique de la langue française - UMR 7118
Jury : Président / Présidente : Guy Achard-Bayle
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Schnedecker

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les problèmes de l'organisation textuelle ne cessent de faire l'objet d'analyses diverses et variées. Les objectifs de ces travaux comme les domaines d'application sont diversifiés (approche diachronique, syntaxique, sémantique, etc.) Malgré la vive attention portée aux organisateurs textuels, leur fonctionnement, leur distribution et leur rôle précis n'ont pas été tout à fait identifiés. Certes, ce sont des éléments jugés nécessaires dans la mise en texte. Le travail qui suit est consacré à l'étude d'adverbes qui indiquent les étapes en série. Ils ont pour origine sémantique commune la numération : les adverbes en -ment, leurs variantes latines et à composante nominale de lieu et de temps (premièrement / tertio / dans un premier temps / en dernier lieu...) Les quelques propos rencontrés à leur sujet dans les usuels sont succincts et analogues. Il est dit d'eux qu'ils « indiquent le rang dans une série », ordonnent le discours et « servent au balisage textuel » ; ce sont des Marqueurs d'Intégration Linéaire (MIL). C'est tout ce qui est dit de ces marqueurs. Or, de nombreuses questions à leur sujet restent en suspens : Qu'est-ce qui les diffèrent des sériels classiques d'abord / ensuite / enfin ? des substituts typo- et idéographiques (chiffres, lettres alphabétiques, tirets, etc.) ? Les grandes lignes devraient être les mêmes mais qu'est-ce qui les diffère dans la pratique ? D'autres questions doivent être soulevées : Qu'en est-il de la série construite par les sériels numériques ? Quelles sont ses caractéristiques ? Comment se conçoit-elle ? Les sériels numériques connaissent-il des contraintes d'emploi ? Quelles sont les raisons qui font que nous venons à utiliser les sériels numériques plutôt qu'une autre catégorie de sériels ?, etc. Ce travail consiste à décrire le comportement des adverbes ordinaux, leur utilité discursive et cognitive en mettant l'accent sur les contraintes syntaxique, sémantique et pragmatique qui leur incombent.