Vers une modélisation plus réaliste des systèmes biologiques
Auteur / Autrice : | Fabien Archambault |
Direction : | Christophe Chipot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie informatique et théorique |
Date : | Soutenance le 05/07/2011 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | SESAMES - Ecole Doctorale Lorraine de Chimie et Physique Moléculaires |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : SRSMC - Structure et Réactivité des Systèmes Moléculaires Complexes - UMR 7565 |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Assfeld |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Borgis, François Dehez, Bertrand Guillot, F. Javier Luque |
Mots clés
Résumé
La plupart des fonctions énergie potentielle utilisées pour simuler les systèmes biologiques complexes ne traitent qu'implicitement la polarisation électronique et ce, de façon très incomplète. Bien qu'efficaces pour un large éventail d'applications, ces champs de force atteignent rapidement leurs limites dès lors que les effets de polarisation électronique sont importants. Tel est le cas par exemple au site actif des métalloprotéines où l'ion métallique polarise fortement son environnement. Dans cette thèse, j'ai développé une approche basée sur la mécanique quantique pour obtenir des paramètres d'un champ de force polarisable ayant pour composantes des charges, des polarisabilités distribuées d'ordre zéro et un (isotrope) et un potentiel de van der Waals décrit par une fonction de Buckingham. L'énergie d'induction peut être atténuée par une fonction de Tang et Toennies pour décrire l'énergie d'échange-induction. Cette approche a été effectuée avec succès pour l'interaction d'ions avec l'eau et le benzène mais aussi dans le cas d'un dimère d'eau. Une première étude des résultats en dynamique moléculaire montre que les paramètres obtenus en phase gazeuse peuvent se transférer pour les simulations en phase condensée