A la conquête du Graal ? : Réécritures et avatars du mythe du Graal dans la littérature populaire et la culture de masse contemporaines
Auteur / Autrice : | Alicia Bekhouche |
Direction : | Frédérique Toudoire-Surlapierre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 09/12/2011 |
Etablissement(s) : | Mulhouse |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Mulhouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De nos jours, les avatars et les réécritures du mythe du Graal puisent leur source d'inspiration dans la Littérature puisque la première mention littéraire de ce schème apparaît à la fin du XIIeme siècle dans Perceval ou le conte du Graal de Chrétien de Troyes. De par des origines ambivalentes (païennes et chrétiennes), le Graal s'est ancré dans l'imaginaire collectif comme un mythe rédempteur ou tout du moins, étant un idéal à atteindre. Si la quête médiévale chevaleresque demande une rigueur incomparable et une pureté d’âme et de corps pour mériter la révélation des mystères du Saint Calice aujourd’hui, les héros de la littérature populaire et de la culture de masse accèdent à ses secrets par le vecteur d’en-quêtes simplifiées. La dévaluation du mythe s'effectue à mesure des transferts qui s’opèrent dans différents genres, supports et médias mais également dans la réception que la société a du mythe du Graal. De Saint Graal à Graal, de Littérature à paralittérature, de la Bible à la télévision, ce travail cherche à mettre en évidence les différents aspects de ces transferts et tente de prouver qu'il existe des résonances et des points d'articulation entre ces domaines par l'interface du Graal. Dans ce sens, le motif sert aussi de porte-à-faux à une culture et à une littérature dites « mineures » qui peuvent toutefois, sous l'effet du Graal, devenir scientifiques et apporter de nouvelles pistes de réflexion sur le mythe, la société et la Littérature.