Auteur / Autrice : | Adama M'Bengué |
Direction : | Pascal Gabellone, Ibrahima Diawara |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études romanes |
Date : | Soutenance le 14/12/2011 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; ....-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de recherche et d'études culturelles (Montpellier) |
Laboratoire : Institut de Recherche Intersite Études Culturelles | |
Jury : | Président / Présidente : Pérette-Cécile Buffaria |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Gabellone, Pérette-Cécile Buffaria, Myriam Carminati, Matteo Palumbo |
Mots clés
Résumé
Ce travail cherche à faire le lien entre deux « pensées » littéraires, celles de deux écrivains italiens majeurs du début du XXe siècle, dont les ressemblances multiples mettent en valeur aussi les dissemblances. Il s'articuleautour d'un problème précis, à savoir celui du personnage romanesque, de sa crise, de sa remise en question, rejoignant ainsi une des problématiques cruciales du roman du XXe siècle dans la culture européenne. Ce type de personnage – exclu, exilé de la réalité – révèle la fragilité de l'accord entre l'être et le monde. Ainsi les auteurs étudiés – Pirandello et Svevo – posent la question de la construction, et à travers elle, de la déconstruction de ces « êtres de papier » que sont les personnages. Chez eux, en effet, les traits du personnage ne sont pas livrés d'emblée, mais ils sont construits par le déroulement du texte. Mais en même temps, leur aventure humaine les expose aux pires dangers, rendant incertaine leur identité, difficile, voire impossible leur rapport au monde. D’où un processus de dé-structuration et parfois d’anéantissement qui les frappe. C’est pourquoi (à l’exception des personnages féminins de Pirandello) ils trouvent refuge dans la maladie, la folie, les rêveries, voire dans la négation de la réalité.