Analyse de l’évolution du monde de la presse écrite au travers de l'étude de pratiques émergentes contemporaines regroupées par la notion de journalisme participatif
Auteur / Autrice : | Marie-Caroline Heïd |
Direction : | Denis Benoit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 31/05/2011 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire d'etudes et de recherches appliquees en sciences sociales |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Denis Benoit, Sylvie Leleu-Merviel, Arnaud Mercier, Pina Lalli, Mihaela Tudor |
Rapporteur / Rapporteuse : Sylvie Leleu-Merviel, Arnaud Mercier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s’attache à comprendre les rapports sociaux qui se jouent dans les pratiques de journalisme dit participatif dans l’objectif d’appréhender l’évolution du monde de la presse écrite en France. Pour saisir le sens du phénomène dans sa globalité, nous proposons un modèle qui s’inscrit dans les approches de la complexité (Morin, 1990), du systémisme (Watzlawick, 1972) et du constructivisme (Le Moigne, 1995). Le modèle d’analyse est construit sur trois niveaux inspirés par ceux définis dans la construction sociale des usages (Proulx, 2005) : le micro-social pour l’étude des pratiques sur les sites web de journalisme dit participatif, le méso-social pour l’étude de l’émergence du phénomène dans le monde de la presse écrite, et le niveau macro-historique pour l’étude de formes d’amateurisme récurrentes dans l’histoire du journalisme. Ce découpage de la situation s’opère autour d’un canevas méthodologique qualitatif qui prend appui sur des méthodes adaptatives parmi lesquelles la sémiotique situationnelle (Mucchielli, 2008), l’analyse institutionnelle (Lourau, 1969) ou encore l’analyse de l’imaginaire technique (Flichy, 2001).