Le schéma de régularisation de Taylor-Lagrange, présentation et applications
Auteur / Autrice : | Bruno Mutet |
Direction : | Pierre-Charles Grangé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Constituants élémentaires |
Date : | Soutenance le 27/01/2011 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Information, Structures, Systèmes (Montpellier ; École Doctorale ; 2009-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Physique Théorique et Astroparticules (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Ben Bakker |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Mathiot, Gilbert Moultaka, Ernst Werner | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Knecht, Guy de Téramond Peralta |
Mots clés
Résumé
Le schéma de régularisation de Taylor-Lagrange (TLRS) est basé sur la définition des champs en tant que distributions à valeurs d'opérateurs (OPVD). L'expression de ces OPVD implique des fonctions test qui, grâce à leurs propriétés (propriétés d'échelles, super-régularité), permettent d'étendre des distributions singulières à tout l'espace. Ce type de régularisation, que l'on peut qualifier de coupure ultra-douce, est efficace quelque soit le degré de divergence originel et produit des amplitudes finies dépendant d'une échelle intrinsèque sans dimensions. Enfin, ce schéma préserve les symétries du groupe de Poincaré et l'invariance de jauge. Après avoir présenté le formalisme TLRS, celui-ci est appliqué au calcul des corrections radiatives en QED ainsi qu'à celles à la masse du boson de Higgs dans le cadre du modèle standard de la physique des particules. Dans une dernière partie, il est appliqué au modèle de Yukawa dans le cadre de la dynamique sur le front de lumière. Les corrections radiatives et un calcul non-perturbatif d'états liés sont effectués. Ces exemples permettent de vérifier, d'une part, l'applicabilité de ce schéma dans différents cas, et d'autre part, de tester son respect des propriétés de symétrie des théories.