Modélisation du processus thermo-électro-mécanique de frittage flash
Auteur / Autrice : | Cyprien Wolff |
Direction : | Alain Molinari, Hervé Couque, Sébastien Mercier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance le 29/09/2011 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | EMMA - Ecole Doctorale Energie - Mécanique - Matériaux |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Etude des Microstructures et de Mécanique des Matériaux (Metz ; 2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : Saïd Ahzi |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Bernard, Jacques Besson, Frank Montheillet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le « Frittage Flash » ou « Spark Plasma Sintering (SPS) » est utilisé pour consolider des poudres en des temps relativement courts (quelques minutes). Ce procédé utilise un haut courant continu pulsé (quelques kA), traversant les parties conductrices du système et générant une montée rapide en température induite principalement par effet Joule. L’application d’un chargement mécanique, via des pistons, et d’une rapide montée en température permet d’obtenir une pièce dense sans grossissement excessif des grains. L’objectif de ce travail a été de proposer une simulation numérique thermo-électro-mécanique du procédé « Frittage Flash » sur ABAQUS, afin de suivre in situ les évolutions de température, de porosité et des contraintes difficilement accessibles expérimentalement. Dans ce travail, un modèle de comportement des corps poreux est proposé. Cette approche est basée sur les modèles micromécaniques de la littérature et modifiés de manière heuristique pour reproduire la densification réelle du matériau pour des porosités comprises entre 0 et 50%. Les simulations thermo-électro-mécanique incluant ce modèle, intègrent la dépendance en porosité et température des paramètres matériaux. Quatre cycles d’élaboration de poudre de nickel ont été réalisés avec différentes histoires de température. Les évolutions de la température et de la porosité calculées ont été confrontées avec des résultats expérimentaux. Des analyses post mortem sur des échantillons densifiés confortent la distribution de la température obtenue par le calcul. Ce travail ouvre de nombreuses perspectives, notamment, la possibilité d’optimiser le procédé