Thèse soutenue

Les Heu, une famille patricienne de Metz au Moyen-Age (XIVe-XVIe siècle)
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Pierre-Marie Mercier
Direction : Mireille Chazan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 21/10/2011
Etablissement(s) : Metz
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz-Nancy)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire
Jury : Président / Présidente : Michèle Gaillard
Examinateurs / Examinatrices : Anne Adrian, Isabelle Guyot-Bachy, Frédérique Lachaud, Michel Margue

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

L’étude proposée ici sur la famille de Heu est composée de trois parties. La première est une reconstitution de la famille de Heu, génération après génération, depuis leurs arrivé à Metz (vers 1230) jusqu’au XVIe siècle, soit sur près de trois siècles. La seconde partie aborde le volet économique de la thèse. Elle reconstitue le patrimoine foncier des Heu. Elle met en évidence les mécanismes qui sous-tendent la constitution de ce patrimoine. Les chapitres qui composent cette partie montrent comment le système de l’engagère permet le transfert des biens fonciers détenus par une petite noblesse acculée par les difficultés vers les financiers messins. Enfin, la troisième partie du mémoire porte sur l’implication des Heu dans la société messine. Plus particulièrement, cette section tend à montrer de façon concrète et argumentée comment une famille « étrangère » parvient en l’espace de deux générations à devenir une des plus importantes familles messines et à prendre rang au sein du patriciat urbain. Cette thèse met en évidence les grands traits de l’histoire des Heu : cette famille d’hommes nouveaux est devenue dans la première moitié du XVIe siècle les plus riches propriétaires fonciers de Metz ; leur fortune se maintient jusqu’au XVIe siècle ; enfin, ils accèdent par mariages au milieu du patriciat noble. En revanche, ils ne semblent pas qu’ils aient joué un rôle de premier plan parmi les dirigeants de la cité jusqu’au XVIe siècle. Ils se sont peu intéressés à la vie ecclésiastique, sauf dans la première moitié du XVIe siècle, où la famille opère un renversement complet dans sa participation à la vie publique et religieuse