Production continue de gaz issus de la gazéification de la biomasse (miscanthus) dans un réacteur à lit fluidisé circulant : caractérisation chimique des composés organiques lourds produits durant le procédé de gazéification
Auteur / Autrice : | Manuela Di Marcello |
Direction : | René Gruber, Sergio Rapagnà |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 08/02/2011 |
Etablissement(s) : | Metz en cotutelle avec Università degli studi (Teramo, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | SESAMES - Ecole Doctorale Lorraine de Chimie et Physique Moléculaires |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LCME - Laboratoire de chimie et méthodologie pour l'environnement - EA 4164 |
Jury : | Président / Présidente : Giovanna Suzzi |
Examinateurs / Examinatrices : Pier ugo Foscolo, Alain Kiennemann, Muriel Matt, Jesus Vela |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le procédé de gazéification, la biomasse est transformée à haute température dans des conditions catalytiques, en produits gazeux qui peuvent avoir différentes utilisations : la production de gaz de synthèse (Syngas), la production de chaleur ou d'électricité, la synthèse de biocarburants, etc. Ce procédé est cependant générateur de goudrons et de particules, de part la matière première d'origine végétale. Il est donc nécessaire de connaître et d'optimiser les conditions de gazéification afin de minimiser la production de goudron. Les études ont porté sur l'optimisation des conditions opératoires dans un réacteur à lit fluidisé sur des coques d'amandes et des granules de miscanthus x giganteus. L'efficacité du lit a été évaluée en utilisant des systèmes catalytiques tels olivine, Ni olivine, Fe-olivine complétés par un système secondaire de bougies filtrantes à activité catalytiques. Au final, l'association d'un lit catalytique (Fe-olivine) et bougies catalytiques permet d'améliorer la conversion de la biomasse. Afin de suivre l'efficacité de la conversion des composés aromatiques, chaque composant des goudrons a été dosé par CLHP. En parallèle, d'autres approches ont été validées : elles permettent d'effectuer un suivi en ligne de la formation des goudrons lors de la gazéification. L'intérêt de la chromatographie sur couche mince a permis un dosage des composés aromatiques totaux par ajouts doses. Une analyse semi-quantitative est également possible après séparation par famille de composés aromatiques en fonction du nombre de noyaux et du degré de condensation, ces développements sont totalement originaux pour le suivi des goudrons issus de la biomasse