Conducteurs infractionnistes : quelles pistes pour une prévention efficiente : proposition d'une extension du modèle de la théorie du comportement planifiée d'Ajzen (1991)
Auteur / Autrice : | Christelle Ziebel |
Direction : | Élisabeth Spitz, Lydia Peter |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 25/03/2011 |
Etablissement(s) : | Metz |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés (PIEMES) (Metz-Nancy) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Adaptation, mesure et évaluation en santé. Approches interdisciplinaires |
Jury : | Président / Présidente : Grégory Michel |
Examinateurs / Examinatrices : Christine Cuervo-Lombard, Patricia Delhomme |
Mots clés
Résumé
L’objectif de cette thèse consiste à mettre en lumière les déterminants sociocognitifs et de la personnalité intervenant dans différents comportements de conduite automobile auprès de conducteurs infractionnistes participant à un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Nous nous sommes basées sur le modèle de la théorie du comportement planifié d’Ajzen (1991). Nous y avons intégré en plus les normes descriptives liées aux membres de l’entourage, les regrets anticipés, le soutien social, l’impulsivité, la perspective temporelle et la conscience. 251 conducteurs infractionnistes âgés de 18 à 77 ans ont participé à l’étude. Les résultats montrent que les croyances comportementales (CC), les normes descriptives (ND) et le passé négatif (PN) expliquent 47% de l’engagement dans des dépassements de vitesse inférieurs à 20 Km/h. Les CC, les ND et la recherche de sensations expliquent 20% de l’engagement dans des dépassements de vitesse de 30 Km/h ou +. Les CC, les ND et l’urgence expliquent 26% de l’engagement dans le non respect des distances de sécurité. Les CC, le présent hédoniste et l’insatisfaction du soutien social expliquent 44% de la conduite imprudente. La CC, les croyances normatives (CN) et les ND expliquent 42% du non port de la ceinture de sécurité. Un usage problématique de cannabis et la CC expliquent 43% de l’engagement dans une conduite sous l’influence du produit. Cette même CC, au côté d’un usage problématique d’alcool et des CN expliquent 32% de l’engagement dans une conduite sous l’influence de du dit produit. En conclusion, une prévention efficiente nécessite la mise en place d’actions à 3 niveaux distincts : individuel, familial et sociétal