Trois essais expérimentaux de l’efficience des marchés financiers
Auteur / Autrice : | Katerina Straznicka |
Direction : | Stéphane Robin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Economie |
Date : | Soutenance le 20/09/2011 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques et de gestion (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'analyse et de théorie économique Lyon - St-Etienne (Lyon ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sébastien Pouget |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Claire Villeval | |
Rapporteur / Rapporteuse : Robin M. Hogarth, Charles Noussair |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse contient trois essais expérimentaux étudiant les causes possibles de l’inefficience des marchés des actifs. L’efficacité des marchés financiers est cruciale pour une bonne performance de l’économie dans son ensemble. La recherche en finance comportementale a montré que les investisseurs ne se comportent pas toujours de manière parfaitement rationnelle. Il est donc important de bien comprendre comment les individus créent leurs croyances concernant les décisions financières, ce qui les influence, comment elles affectent les marchés financiers, et donc l’efficacité des marchés.Les croyances individuelles relatives à une décision financière sont influencées par la façon dont les actifs sont déterminés. Le premier essai étudie l’impact du degré d’asymétrie des actifs échangés sur : premièrement, le développement du marché global, deuxièmement, la façon dont les individus perçoivent les actifs risqués en fonction de leurs préférences de risque, et troisièmement, la stabilité de la perception du risque de ces actifs dans le temps. Nos résultats suggèrent que l’asymétrie des actifs n’influence que marginalement le développement du marché, mais a un effet direct sur la perception du risque. Les décisions des agents qui interagissent sur les marchés financiers sont influencées par leurs préférences, leurs traits de personnalité et leurs biais comportementaux. Nous supposons que le profil personnel influe aussi bien sur le comportement individuel sur le marché, tels que l’activité d’échange, l’accumulation de stock et la performance, que sur le développement du marché global, comme la dynamique du prix ou le nombre d’actifs échangés. C’est l’objectif du deuxième essai. Nous constatons que les traits de personnalité sont les meilleurs prédicateurs de comportement du marché, à la fois individuel et global. Le troisième essai examine l’impact des incitations concurrentielles sur l’augmentation des anomalies de marché. Dans ce cas, allonger l’échelle de temps sur laquelle les comparaisons des performances sont basées, contribue-t-il à améliorer l’efficience des marchés financiers ? Nous constatons que le bonus à l’échelle de temps étendue aidera à réduire les anomalies du marché et à améliorer l’efficacité du marché financier.