Les enjeux de la prise en charge et du suivi psychologique des enfants infectés par le VIH/SIDA : étude de deux cas cliniques d’enfants vivant dans le non dit et le secret de la maladie
Auteur / Autrice : | Assia Merzouk |
Direction : | Jacques Gaucher |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 10/06/2011 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, psychologie, information et communication (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Équipe Santé Individu Société (EA 4129 ; Lyon) |
Jury : | Président / Présidente : Mohamed Lahlou |
Examinateurs / Examinatrices : Abdessalem Yahyaoui, Roger Sages | |
Rapporteur / Rapporteuse : Abdessalem Yahyaoui, Roger Sages |
Résumé
Dans ma recherche, je réalise une étude de deux cas cliniques d’enfants, âgés de 9-10 ans qui vivent, l’un dans le non dit de la maladie et l’autre dans le secret de la maladie. Ma problématique est celle-ci : Comment l’enfant infecté vivant dans le non-dit et le secret de la maladie vit cette angoisse de mort dans sa famille ? Comment il se représente sa famille, d’autant plus qu’il vit entre deux cultures. Les outils utilisés sont les dessins, le D 10, les génogrammes et les entretretiens. Je postule, d’une part que selon qu’il sait ou non le nom de sa maladie, l’enfant s’organisera différemment pour se défendre contre cette angoisse de mort. D’autre part, je postule que cette angoisse de mort induit chez ces deux enfants une perturbation de la représentation de la famille. Ce car ces deux enfants, de part leur origine, vivent entre deux cultures et cela génère entre autre des conflits culturels. Mes analyses ont montré, premièrement que l’enfant vivant dans le non dit montre une régression pour se défendre contre l’angoisse de mort. Deuxièmement, l’enfant vivant dans le secret utilise énormément les constructions imaginaires pour se défendre contre l’angoisse de mort. Troisièmement, les conflits familiaux et culturels qui sont présents par le jeu des transmissions, le déni de la maladie et l’omniprésence du secret cristallisent les problèmes.