Le processus astériforme : une clé pour appréhender la clinique du sujet victime de violence
Auteur / Autrice : | Anne Marie Georges |
Direction : | Bernard Duez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 11/02/2011 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, psychologie, information et communication (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en psychopathologie et psychologie clinique (Bron, Rhône ; 1993-...) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Ferrant |
Examinateurs / Examinatrices : François Marty, Jean-Pierre Pinel | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Marty, Jean-Pierre Pinel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Une situation de violence intentionnelle infligée de l’extérieur, propulse le sujet sur une scène qui infiltre le présent d’une actualisation du passé et provoque un vertige abyssal qui invite à une figurabilité interne de traumas primordiaux conjugués à l’évènementiel. Cette expérience a valeur d’épreuve et force la mise au travail psychique.En s’appuyant sur la clinique des violences conjugales et de celle des victimes d’agression « sur la voie publique », trois axes de recherche sont proposés :- Les processus de répétition agis, cauchemardés ou oralisés, agents de changement.- Le corps et la psyché en tant que surfaces de réception et de figuration des violences- La prégnance du détail comme moteur essentiel du traitement du trauma.A la suite d’une agression, le processus astériforme fournit des points d’accroche pour faire bord au risque d’anéantissement grâce à un mouvement de reprise, par diffraction, focalisation, et unification-différenciation. Faute de pouvoir se représenter l’irreprésentable, à savoir le Réel de la mort, le sujet trace une esquisse, et met en place les prémices d’une figuration dont il va pouvoir se saisir. Après l’effondrement se dessine une possibilité de reconstruction.