Thèse soutenue

Recherches sur les scellements d'argile découverts dans les palais amorrites du Moyen-Euphrate et de Haute-Mésopotamie

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Auteur / Autrice : Nordine Ouraghi
Direction : Dominique Parayre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie du Proche-Orient ancien
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Lille 3

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse est une réflexion sur les pratiques de scellements de portes et de contenants (jarres, sacs et coffres) dans les palais amorrites (ca. 2nd millénaire av. J. -C. ) de Haute-Mésopotamie (Tuttul et Chagar Bazar) et du Moyen-Euphrate (Mari). Notre choix s'est porté sur ce type d'objets car ils témoignent des réalités administratives et économiques et ils permettent de reconstituer à l'échelle d'un site et d'une région les entrées et les sorties de marchandises, les dépôts ainsi que les stockages d'objets. L'analyse des scellements permet également possible de définir les échanges locaux, régionaux et suprarégionaux. Notre étude prend place à un moment clé de l'histoire mésopotamienne. La culture matérielle de cette période révèle l'interaction entre des peuples sédentaires et nomades, à l'organisation complexe, ayant un fonds culturel commun et dotés de traits spécifiques perceptibles à l'intérieur des royaumes implantés dans ces régions. L'analyse des scellements, parallèlement à celle des textes, est capitale car elle révèle les relations politiques, diplomatiques, économiques et culturelles qu'entretenaient les royaumes amorrites. Le matériel sigillographique analysé a été découvert dans des palais administrés directement par un roi (Samši-Addu à Tuttul ; Yahdum-Lîm, Yasmah-Addu et Zimrî-Lîm à Mari) ou par un gouverneur (Sîn-iqìšam au service de Samši-Addu à Ašnakkum ; Yasmah-Addu à Tuttul). Même si la documentation de ces sites est parfois inégale, il est intéressant de les comparer car ils ont été trouvés dans un contexte archéologique semblable à une période durant laquelle ces trois sites étaient liés