Thèse soutenue

Association entre rentabilités boursières et rentabilités comptables sur les marchés émergents

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Auteur / Autrice : Hafiz Imtiaz Ahmad
Direction : Michel LevasseurPascal Alphonse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 08/02/2011
Etablissement(s) : Lille 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lille School of Management Research Center
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Yves De Rongé, Sébastien Dereeper
Rapporteur / Rapporteuse : Isabelle Martinez, Paul Andre

Résumé

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Cette thèse de doctorat s’intéresse fondamentalement au traitement de la question suivante : quelle forme d’association entre les données comptables et les valeurs de marché subsiste dans le contexte de forte volatilité et de haut risque propre aux marchés émergents ? Pour atteindre ce but, deux modèles ont été utilisés dans ce travail : le modèle d’évaluation par les résultats résiduels (ou residual income model R.I.M) et celui de l’évaluation par la croissance anormale des résultats (ou abnormal earnings growth A.E.G). Dans cette étude, un modèle de type R.I.M. est développé avec des hypothèses particulières concernant la capacité de l’entreprise à créer de la valeur et ses implications ont été testées empiriquement sur un échantillon comprenant des entreprises provenant d’Amérique du Nord, d’autres pays développés et d’un ensemble de pays émergents sur la période 2000-2007. Les résultats obtenus soulignent que le degré d’association entre les valeurs comptables et les valeurs de marché dépend du stade de croissance et des modes de financement utilisés par les firmes. Si les indicateurs comptables de croissance et d’endettement apportent une information complémentaire significative dans les pays développés, leur contribution est très modeste dans le cas des pays émergents.Le développement d’un modèle d’évaluation de type AEG (initialement proposé par Ohlson & Juettner-Nauroth), incluant une modélisation de l’évolution des rentes attendues compatible avec des conditions de concurrence pure et parfaite nous permet de proposer une relation testable entre la valeur de marché d’une action, le résultat net par action attendu dans un an, son taux de croissance à court terme et un ensemble de variables comptables composant un indicateur synthétique de croissance de l’entreprise. Nos résultats montrent (1) que l’accroissement attendu du bénéfice par action est associé significativement au cours boursier (surtout pour les pays développés), (2) mais que, comme le suggère notre modèle, la persistance de ses effets est limitée (surtout pour les pays émergents), (3) que lorsque la dynamique de la croissance est plus complexe, l’inclusion d’une variable synthétique apporte un terme correctif significatif (4) et enfin que le coût du capital implicite est sensiblement plus élevé pour les pays émergents que pour les pays développés.