Etude des protéines dans les échantillons du patrimoine culturel par spectrométrie Raman et analyse protéomique
Auteur / Autrice : | Sophie Dallongeville |
Direction : | Christian Rolando, Sylvia Turrell, Caroline Tokarski, Marie-Claire Dhamelincourt-Deneufeglise |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie analytique |
Date : | Soutenance le 21/11/2011 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Miniaturisation pour la synthèse, l'analyse et la protéomique (MSAP) - Laboratoire Avancé de Spectroscopie pour les Interactions, la Réactivité et l'Environnement (LASIRE) |
Mots clés
Résumé
L’analyse d’échantillons du Patrimoine Culturel est primordiale pour des questions de compréhension de technique, conservation et restauration. Cependant, ces échantillons sont rares et précieux et l’analyse doit être effectuée sur une faible quantité de matière, ce qui nécessite le développement et l’optimisation de méthodologies analytiques appropriées. L’objectif de ce travail de thèse a été de développer des méthodes analytiques dans le but d’étudier les protéines dans des échantillons du Patrimoine Culturel.Les changements structuraux et les modifications chimiques des protéines des liants de peinture, provoqués par interaction avec les autres composés ou par le vieillissement ont été mis en évidence grâce à l’utilisation de la micro-spectrométrie Raman et de l’analyse protéomique. Les travaux ont ensuite ciblés un type de substance protéique abondamment utilisé en tant qu’adhésif et liant de peinture : la colle animale. Une méthodologie, basée sur l’analyse par spectrométrie de masse à haute résolution et permettant l’identification de l’espèce d’origine des colles animales est présentée. Elle a été appliquée avec succès sur un échantillon de dorure du 18ème siècle révélant ainsi la nature de la colle animale utilisée pour la préparation de la couche d’apprêt et pour la fixation des feuilles d’or. Enfin, une problématique liée à l’identification du contenu des amphores, qui est à l’heure actuelle un véritable challenge à cause des conditions de conservation des objets archéologiques a été abordée. Le développement d’une méthode d’analyse protéomique permettant d’identifier les résidus de protéines, piégés dans les tessons d’amphores archéologiques est exposée.