Contribution à l'algorithmique et à la programmation efficace des nouvelles architectures parallèles comportant des accélérateurs de calcul dans le domaine de la neutronique et de la radioprotection
Auteur / Autrice : | Jérôme Dubois |
Direction : | Serge Petiton, Christophe Calvin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 13/10/2011 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Organisation gouvernementale : Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (France) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans le domaine des sciences et technologies, la simulation numérique est un élément-clé des processus de recherche ou de validation. Grâce aux moyens informatiques modernes, elle permet des expérimentations numériques rapides et moins coûteuses que des maquettes réelles, sans pour autant les remplacer totalement, mais permettant de réaliser des expérimentations mieux calibrées. Dans le domaine de la physique des réacteurs et plus précisément de la neutronique, le calcul de valeurs propres est la base de la résolution de l’équation du transport des neutrons. La complexité des problèmes à résoudre (dimension spatiale, énergétique, nombre de paramètres, …) est telle qu’une grande puissance de calcul peut être nécessaire. Les travaux de cette thèse concernent dans un premier temps l’évaluation des nouveaux matériels de calculs tels que les cartes graphiques ou les puces massivement multicoeurs, et leur application aux problèmes de valeurs propres pour la neutronique. Ensuite, dans le but d’utiliser le parallélisme massif des supercalculateurs, nous étudions également l’utilisation de méthodes hybrides asynchrones pour résoudre des problèmes à valeur propre avec ce très haut niveau de parallélisme. Nous expérimentons ensuite le résultat de ces recherches sur plusieurs supercalculateurs nationaux tels que la machine hybride Titane du Centre de Calcul, Recherche et Technologies (CCRT), la machine Curie du Très Grand Centre de Calcul (TGCC) qui est en cours d’installation, et la machine Hopper du Lawrence Berkeley National Laboratory (LBNL), mais également sur des stations de travail locales pour illustrer l’intérêt de ces recherches dans une utilisation quotidienne avec des moyens de calcul locaux.