Observation par GOMOS/ENVISAT de l’ozone dans la stratosphère tropicale : validation par le réseau SHADOZ, climatologie et variabilité
Auteur / Autrice : | Nahoudha Mzé |
Direction : | Hassan Benchérif, Alain Hauchecorne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique de l’atmosphère |
Date : | Soutenance le 09/12/2011 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences, Technologies et Santé (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de l'atmosphère et cyclones (Saint-Denis, Réunion) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Diatta |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Portafaix | |
Rapporteur / Rapporteuse : Michel Van Roozendael, Slimane Bekki |
Mots clés
Résumé
Le travail présenté dans ce manuscrit est consacré à l’analyse et à l’interprétation des observations au-dessus des tropiques de l’instrument à occultation stellaire GOMOS embarqué sur ENVISAT. On se focalise essentiellement sur les données d’O3 GOMOS de niveau 2 issues du processeur GOPR 6.0cf (et IPF 5.00) entre Août 2002 et Décembre 2008. Une validation des observations GOMOS a été menée et un accord satisfaisant est observé entre GOMOS et SHADOZ de 21 km à 30 km. Pour les régions tropicales, il est recommandé d’utiliser les mesures GOMOS avec précaution pour les altitudes inferieures à ~21 km. De plus, l’estimation de l’altitude des profils GOMOS est fiable. Les différences relatives calculées entre les profils coïncidents GOMOS et SHADOZ sont indépendantes des variables spatio-temporelles. On étudie également la stabilité des mesures GOMOS. Un cas d’étude singulier de transport isentropique du vortex polaire en Antarctique vers les subtropiques montre qu’on peut étudier des structures et des variations des concentrations de l’ozone, à partir des observations GOMOS. Nos résultats montrent que l’augmentation d’ozone observée dans la basse stratosphère subtropicale est liée à un filament polaire. Celui-ci se produit durant la phase de destruction d’ozone et provient de la périphérie et non pas du cœur du vortex. Enfin, en analysant les corrélations entre les observations du spectomètre GOMOS et les simulations du modèle à haute résolution MIMOSA, nous avons établi une première base pour extraire des champs d’ozone du modèle.