La part celtique dans l'héritage culturel et politique des comptoirs français de l'océan Indien
Auteur / Autrice : | Dominique Aupiais |
Direction : | Sudel Fuma |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 15/06/2011 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Saint-Denis, La Réunion ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche et d'étude des sociétés de l'océan Indien (Saint-Denis, Réunion) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Barat |
Examinateurs / Examinatrices : Sudel Fuma, Christian Barat, Barthélémy Manjakahery, Ramadore Venguattaramane |
Mots clés
Résumé
De la création de la compagnie d'Orient en 1642 à la fin du privilège de la compagnie française des Indes en 1767, s'étend la période des comptoirs français de l'océan Indien. Pendant plus d'un siècle, on assiste à l'installation dans chacun d'eux de quelques centaines de colons, venus en majorité des côtes bretonnes, normandes et poitevines. Où se fixent-ils durablement ? D'abord au Fort Dauphin, puis à l'île Bourbon, à Pondichéry, Mahé, Chandernagor, Karikal, Yanaon, à l'île de France, à Rodrigues et enfin aux Seychelles. Ces colons ont la mentalité de leurs compatriotes de l'ouest de la France, marquée par un profond ancrage des caractères celtiques. Pourquoi l'Ouest possède-t-il ce particularisme ? Parce qu'il a été relativement épargné par les invasions venues du sud et de l'Est de l'Europe (romanisation, germanisation). Cette thèse définit le celtisme qui s'y est maintenu et ce qu'il a pu apporter à l'interculturalité indocéanique.