Calcul du pire temps d'exécution : méthode formelle s'adaptant à la sophistication croissante des architectures matérielles
Auteur / Autrice : | Bilel Benhamamouch |
Direction : | Jean-Claude Fernandez, Bruno Monsuez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 02/05/2011 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, sciences et technologies de l'information, informatique (Grenoble ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Verimag (Grenoble) |
Jury : | Président / Présidente : Marc Pouzet |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Fernandez, Bruno Monsuez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Goubault |
Mots clés
Résumé
Afin de garantir qu'un programme respectera toutes ses contraintes temporelles, nous devons être capable de calculer une estimation fiable de son temps d'exécution au pire cas (WCET: worst case execution time). Cependant, identifier une borne précise du pire temps d'exécution devient une tâche très complexe du fait de la sophistication croissante des processeurs. Ainsi, l'objectif de nos travaux de recherche a été de définir une méthode formelle qui puisse s'adapter aux évolutions du matériel. Cette méthode consiste à développer un modèle du processeur cible, puis à l'exécuter symboliquement afin d'associer à chaque trace d'exécution un temps d'exécution au pire cas. Une méthode de fusionnement est également prévue afin d'éviter une possible explosion combinatoire. Cette méthode a pour principale contrainte de ne pas introduire trop d'imprécision sur les temps calculés.