La foule dans la littérature italienne de la fin du XIXème siècle.
Auteur / Autrice : | Antonio Casamento Tumeo |
Direction : | Enzo Neppi, Guido Baldassarri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues étrangères appliquées |
Date : | Soutenance le 13/12/2011 |
Etablissement(s) : | Grenoble en cotutelle avec Università degli studi (Padoue, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble, Isère, France ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe d'Etudes et de Recherches sur la Culture Italienne |
Jury : | Président / Présidente : Laura Fournier Finocchiaro |
Examinateurs / Examinatrices : Enzo Neppi, Guido Baldassarri, Romano Luperini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse porte sur la représentation de la foule « rebelle » dans la littérature italienne du XIXème siècle. Tout en considérant les contributions des sciences sociales, de Le Bon a l'école lombrosienne de Scipio Sighele et Pasquale Rossi, passant par Freud, jusqu'aux sociologues plus contemporains, comme Reich, Ortega y Gasset, Canetti, Allport, Turner etc, la recherche se concentre sur le roman et la nouvelle, qui voient le jour dans une Italie qui, luttant pour son unité nationale, n'arrive pas a transformer la révolution politique en révolution nationale, selon la formule de Nievo. Manzoni fixe le modèle de représentation des foules rebelles, qui sera suivi par Nievo avec des variations importantes. Ensuite, l'influence de Zola s'ajoutera a celle de Manzoni et dominera, d'une part, l'idée que la foule est capable de montrer un comportement rationnel et d'être un sujet vraiment révolutionnaire (les scapigliati, Valera, De Amicis, etc), d'autre part celle du pessimisme et du destin prédéterminé des masses (Verga). Enfin, Gabriele D'Annunzio, dans ses nouvelles et ses romans, oscillera entre la fascination pour la sauvagerie des foules et son méprise d'aristocratique.