Le pouvoir des économies de petite taille en Amérique du sud à leur insertion internationale
Auteur / Autrice : | Kathya Cordova Pozo |
Direction : | Bernard Gerbier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 18/03/2011 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences économiques (Grenoble ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire d'économie de la production et de l'intégration internationale (Grenoble ; 2003-2011) |
Jury : | Président / Présidente : Rédouane Taouil |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard Gerbier, Joachim Becker, Rémy Herrera | |
Rapporteur / Rapporteuse : Joachim Becker, Rémy Herrera |
Mots clés
Résumé
Depuis les années 60, l'Amérique Latine avait accueilli les suggestions des organismes économiques internationaux (OEIs) sur la façon de réussir le développement. Dans les années 70, les Nations Unies ont suggéré la politique où les pays pourraient définir indépendamment leur propre politique nationale et internationale pour atteindre leur développement. Cela n'a pas fonctionné en raison de l'interdépendance croissante (de quoi ?); donc, dans la deuxième moitié des années 80, le Consensus de Washington a remplacé cette politique. Le Consensus de Washington disait que, la globalisation favorise le multilatéralisme dans la mesure où un pays ne peut pas prendre unilatéralement des décisions qui affecteront d'autres pays. Et même que cela paraît-t il vraisemblable, il signifierait que le libre-échange doit régner en maître et au-dessus des actions des Etats, éliminant tout entrave aux échanges et aux investissements à l'étranger. Selon la Commission des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), « la production internationale est devenue la caractéristique structurale centrale de l'économie mondiale ». Une plus grande liberté de commerce et une large ouverture aux mouvements de capitaux, pourrai mener les nations sous-développés à la croissance économique comparable à celle des pays riches. En conséquence, beaucoup de pays latino-américains qui avaient rejoint entretemps le néolibéralisme proposé par le Consensus de Washington en 1989, ont ainsi mise en place des mesures visant à réduire les entraves au commerce : ils ont ouvert leurs marchés aux capitaux étrangers et suivi plusieurs des indications des OEIs ; le but étant le développement par l'internationalisation. Des économies nationales rejoignent ainsi un réseau du commerce international, d'investissement et de crédit où le commerce devait apporter le développement. Les OEIs ont indiqué que la taille du marché national n'importe plus si un pays se focalise sur de plus grands marchés internationaux. L'internalisation des normes de Consensus de Washington était difficile pour les SSE parce que les règles de ce consensus les ont pris en tant que groupe « d'une taille unique, ouvert, juste, établie sur le terrain d'une régulation non discriminatoires » approchez pour la multilatéralisation du commerce et du développement. Cependant, les SSE n'ont pas tiré profit de ces mesures car ils ne faisaient pas le poids des puissances au point d'influencer les règlements du libre échange et de la libéralisation de l'investissement directe étrangère (ou IDE). Ils n´ont pas la capacité ni le pouvoir de changer la structure des normes à l'intérieur des OEIs, où les politiques et les lois internationales sont suggérées sans prendre en considération des privilèges particuliers ni les besoins propre à chacun. Cette marginalisation dans la scène internationale accentue les problèmes économiques et sociaux qui sont à l'origine de l'agitation sociale constante et mettent en péril la stabilité de leur gouvernement. Plusieurs chercheurs et gouvernements ne perçoivent pas ces vrais problèmes et ne peuvent pas ainsi prévoir des mesures proportionnées pendant les négociations internationales. Le pire est que, les EPT ne connaissent pas eux même leur faiblesses et comment les évaluez. Avec cette thèse, nous voulons explorer la capacité d'insertion des EPT sur la scène internationale. De ce fait, la thèse est divisée en deux parties : dans la première partie, nous analyserons pourquoi après plusieurs années de multilatéralisme proposé par les OEIs, aucune amélioration en termes de l'internationalisation et du développement de certains pays sud-américains n'a été constaté ; mais au contraire, il y a eu un accroissement de la pauvreté. Nous pensons que c'est le fait que la scène internationale a été ordonnée seulement par les plus grandes économies laissant de côte la majorité des pays en voie de développement et leurs besoins.