Thèse soutenue

Vulnérabilité des ressources en eau karstiques en milieu méditérannéen semi-aride : le massif des Beni Snassen (Maroc oriental). Approche pluridisciplinaire et utilisation des méthodes 'SIG'

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Auteur / Autrice : Asmaa Tayebi
Direction : Dominique GasquetStéphane JailletMohammed Bouabdellah
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 16/12/2011
Etablissement(s) : Grenoble en cotutelle avec Université Mohammed Premier Oujda (Maroc)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences et ingénierie des systèmes, de l'environnement et des organisations (Chambéry ; 2007-2021)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnements, dynamiques et territoires de la montagne (Le Bourget du Lac, Savoie)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Dominique Gasquet, Stéphane Jaillet, Jean-Jacques Delannoy
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Devos, Lhoussaine Bouchaou

Mots clés

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Résumé

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Le massif des Béni Snassen situé au Nord-Est du Maroc, se présente en un vaste dôme anticlinal essentiellement composé de terrains calcaires mésozoïques reposant sur un socle granito-schisteux paléozoïque. Par sa nature lithologique et par sa karstification ce massif contient des ressources hydrogéologiques d'une grande importance d'un point de vue économique (alimentation en eau, irrigation…) dans une zone en plein développement touristique, agricole et urbain. Ce travail a permis de mesurer la vulnérabilité des ressources karstiques en eau du massif afin de mettre en place des mesures de protection et de préservation de la ressource et fournir aux acteurs du territoire des outils et un support d'aide à la gestion et l'exploitation durables de cette ressource en eau. Pour répondre à cette problématique il a été nécessaire de croiser grâce aux « Systèmes d'Information Géographique » des données environnementales, anthropiques et territoriales. Cette approche a permis de spatialiser, croiser, superposer et pondérer les différentes couches d'information selon deux entrées : (i) l'entrée environnementale a permis de combiner le contexte géologique, l'évolution géomorphologique, la structuration hydrogéologique et les données bio-pédologique et climatique ; (ii) l'entrée anthropique pose les usages actuels et permet de prendre en compte les modes de réponse (en termes d'aménagement, de protection…) pour préserver la qualité de la ressource en eau. Les activités anthropiques fragilisent le système par la dégradation et la surexploitation des ressources naturelles (défrichement, coupe de bois, incendies, activités agro-pastorales non adaptées, etc.), mais aussi favorisent sa protection par le renforcement du milieu (construction des terrasses agricoles, reboisement, restauration, etc.).