Mise en place d'un épiderme reconstitué dérivé de cellules pluripotentes humaines pour la thérapie cellulaire et la modélisation pathologique
Auteur / Autrice : | Jessica Feteira |
Direction : | Christine Baldeschi, Marc Peschanski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance le 11/01/2012 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale des Génomes aux organismes (Versailles ; 2000-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Jeanine Tortajada |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Gagnoux, Gilles Lemaître | |
Rapporteur / Rapporteuse : Selim Aractingi, Yves Poumay |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ces travaux visaient à établir un protocole permettant de différencier des cellules pluripotentes (embryonnaires ou induites) en kératinocytes capables de générer un épiderme pluristratifié in vitro et in vivo pour la thérapie cellulaire et la modélisation pathologique. Dans une 1ère partie, des cellules hES ont été utilisées pour être différenciées en culture en kératinocytes. Ces cellules ont été caractérisées par des approches de RT-PCR quantitative, FACS et d’immunofluorescence. De plus, leur potentiel immunogène a été évalué par l’analyse en FACS des protéines du CMH de classe I et II. La capacité de ces kératinocytes à reformer un épiderme stratifié a été démontrée in vitro,sur une matrice synthétique, mais aussi in vivo après greffe sur souris immunodéficientes. Dans une 2ème partie, des cellules hIPS ont ensuite été dérivées en kératinocytes avec le même protocole. Si la caractérisation des kératinocytes issus des hIPS a produit des résultats positifs, la possibilité de maintenir ces cellules en culture s’est révélée impossible dans les conditions utilisées. De même, alors que la stratégie visait à modéliser les épidermolyses bulleuses, l’interférence avec l’expression de protéines impliquées dans la jonction épidermo-dermique n’a pas été couronnée de succès. Par contre, des nouvelles hIPS mutées ont pu être générées puis différenciées en kératinocytes, prouvant ainsi la possibilité d’utiliser cette démarche pour modéliser la pathologie. Dans une 3ème partie, une étude d’expression différentielle a permis de démontrer que les kératinocytes dérivés des cellules pluripotentes surexpriment la kératine 19 (marqueur foetal) par rapport à des kératinocytes postnataux.