Etude de la diversité métabolique dans l'espèce Escherichia coli : a l'aide de réseaux et de modèles du métabolisme à l'échelle de l'organisme
Auteur / Autrice : | Gilles Vieira |
Direction : | Claudine Médigue |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Bioinformatique |
Date : | Soutenance le 05/12/2011 |
Etablissement(s) : | Evry-Val d'Essonne |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale des Génomes aux organismes (Versailles ; 2000-2015) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Loup Faulon |
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Bost, Jacques Van Helden | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Charles Portais, Marie-France Sagot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Il existe plusieurs façons de concevoir l’étude des différences métaboliques chez les microorganismes. On peut s’intéresser à des variations des capacités métaboliques des organismes. Derrière cette analyse se cache niveau d’étude à l’échelle la cellule qui permet d’avoir une vue d’ensemble des capacités de croissance de l’organisme dans différentes conditions. Dans cette thèse, nous proposons une nouvelle stratégie de reconstruction de réseaux et de modèles du métabolisme à l’échelle globale. Cette stratégie s’applique à un nombre quelconque d’organismes à condition qu’ils soient de la même espèce et qu’il existe un réseau métabolique de référence de bonne qualité pour au moins l’un d’entre eux. Le point clé de cette stratégie repose sur l’utilisation et la propagation automatisée des connaissances déjà acquises sur les organismes étudiés. Nous avons appliqué cette stratégie pour reconstruire et étudier les réseaux métaboliques de 23 Escherichia coli et 6 Shigellas. Nous avons ensuite converti ces réseaux en modèles métaboliques pour explorer les capacités physiologiques des différentes souches. Nous avons comparé nos prédictions de croissance à des expériences de croissance ainsi qu’aux résultats du modèle de référence. Au final le travail réalisé propose une nouvelle stratégie de reconstruction de réseaux et de modèles du métabolisme à l’échelle de la cellule, qui permet d’étudier le lien entre l’évolution et les capacités métaboliques des organismes étudiés.