Thèse soutenue

Passivation de surface et croissance épitaxiale sur c-Si par voie plasma basse température pour les cellules solaires à haut rendement

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Martin Labrune
Direction : Pere Roca i Cabarrocas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science des matériaux
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Palaiseau, Ecole polytechnique

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse est le résultat d'un travail dédié à la croissance par PECVD de couches minces de silicium sur des substrats de silicium cristallin pour des applications photovoltaïques. L'objectif premier était d'obtenir une croissance amorphe sur toutes les orientations cristallines possibles afin de passiver efficacement les surfaces de silicium, prérequis indispensable à l'obtention de cellules solaires à hétérojonction efficaces. Nous avons en effet montré qu'une croissance épitaxiale, ou microcristalline, très faciles à obtenir sur (100) conduisait à une piètre passivation. Nous avons aussi montré que faire croître une couche de quelques nanomètres seulement d'alliage a-Si1-xCx:H permettait d'éviter, de manière robuste et reproductible la croissance épitaxiale, tout en permettant d'obtenir des passivations excellentes en déposant ensuite des couches minces d'a-Si:H. Une optimisation principalement basée sur des mesures d'ellipsométrie spectroscopique, de durée de vie effective (Sinton) et de charactéristiques courant-tension, nous ont permis d'obtenir des cellules à hétérojonctions a-Si:H/c-Si de 25 cm2 avec des VCO et des FF stables de 710 mV et 76 % respectivement sur des substrats lisses de (n) c-Si, dont les contacts étaient réalisés par sérigraphie de pâtes d'aluminium à basse température. Ce travail a aussi permis d'apporter la preuve du concept de cellules entièrement réalisées par voie sèche, i. E. Dont l'oxyde natif est gravé par un plasma de SiF4 au lieu d'une trempe HF. Enfin, la croissance épitaxiale de couches de silicium, non-dopé et dopé n et p, sur des surfaces orientées (100) a été étudiée par ellipsométrie et mesures par effet Hall. Nous avons été en mesure de produire des cellules cristallines dont l'émetteur de type P était épitaxié ainsi que des cellules de type p-i-n dont l'absorbeur était constitué par une couche non-dopée épitaxiée de silicium, déposé sur un substrat (100) très dopé au bore