Thèse soutenue

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ARFR
Auteur / Autrice : Bénedict Madeleine Cauchois
Direction : Mārūn ʿAwwād
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences religieuses
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences religieuses

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le livre des "Dix Candélabres" du patriarche maronite Etienne Douaïhi, écrit au Mont Liban, explique la messe maronite; il contient un commentaire du "Symbole de foi"incluant une "Section" sur l'Esprit Saint. Les trois chapitres étudiés (dix pages) traitent un point de doctrine théologique trinitaire objet de litige entre chrétiens, l’origine éternelle de l’Esprit Saint; l’argumentation, fondée sur l’Évangile, fait aussi appel, pour corroborer ses résultats, à la tradition ecclésiale, syriaque et grecque. La langue n’est pas parfaitement classique. Le ms Kreim 111, carchouni (arabe écrit en caractères syriaques), portant des corrections autographes, est pris pour base de l’étude, de préférence à une édition parue à Beyrouth en 1895-96 qui, linguistiquement corrigée, altère parfois le développement et la pensée. Etienne Douaïhi, chrétien oriental de tradition syriaque, a fait ses études, littéraires, philosophiques et théologiques, à Rome. Est-il marqué par le milieu latin de sa formation au point d'exprimer en arabe une pensée toute latine et de simplement décalquer la théologie latine de l’Esprit Saint en affirmant que les maronites, comme les latins, professent que l’Esprit Saint procède ou "efflue" du Fils? ou bien, tout en restant en accord avec les latins, dégage-t-il une théologie orientale spécifique? Son argumentation est-elle rigoureuse et ses citations patristiques sont-elles exactes et judicieuses? ou bien, dans son désir de trouver une unité de pensée sous-jacente à des expressions diverses, interprète-t-il les textes qu'il cite selon des concepts latins qui leur sont étrangers? Enfin, que peut apporter cet auteur arabe chrétien au dialogue religieux du 21e siècle?