Thèse soutenue

Typographie latine et dessin contemporain
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Auteur / Autrice : Pierre-Emmanuel Mentzel-Flocon
Direction : Jean-Michel Leniaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences historiques et philologiques
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Marc Smith

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’enseignement des arts plastiques, dans sa phase dite «d’initiation », s’est appuyé sur un corpus de disciplines et d’exercices, renouvelé dans une proportion importante au cours de la première moitié du XXe siècle. L’une de ces disciplines, le dessin de lettres typographiques, se révèle particulièrement efficace au plan didactique, pour l’acquisition et le développement du sens de la composition graphique. Nous nous sommes demandé pourquoi il en allait ainsi. Dans une partie de ce travail, en nous appuyant sur l’histoire de la lettre d’imprimerie, la vie de ses formes, en interrogeant les pratiques professionnelles (imprimerie, graphisme, usage), traditionnelles ou modernes, nous avons tenté d’apporter des éléments de réponse. L’alphabet latin véhicule, avec son dessin,des charges historiques, sociologiques et culturelles,de façon latente ou parfois visible. Il peut devenir même objet d’affrontement politique, par exemple dans l’opposition de tendances modernistes et conservatrices. Les effets de cette réalité motivent une étude particulière dans cette thèse. Dans une autre partie, les relations graphiques telles que plein/vide, noir/blanc, géométrie/intuition qui se remarquent lorsqu’on manipule les vingt-six modules alphabétiques, sont étudiées dans leur liens dialectiques, notamment avec la psychologie et la morphologie de la vision. Enfin, ce travail visait à contribuer à une théorie de l’enseignement des arts plastiques : mais un élément invasif nouveau, la numérisation des tâches de création graphique, associé à une carence en théorie des arts appliqués, rend l’avenir du dessin incertain : aussi, la partie conclusive livre plutôt un état provisoire des lieux