L'architecture historiciste en Côte-d'Or au XIXe siècle
Auteur / Autrice : | Pierre-Antoine Jacquin |
Direction : | Jean-Michel Leniaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Claude Massu |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Au XIXe siècle, en Côte-d’Or, des monuments ont été bâtis ou restaurés dans des styles inspirés du passé national, appelés historicistes par convention dans cette thèse. L’usage de cette architecture commence à Dijon à la fin du Premier Empire. Il se diffuse dans des localités du département sous la Monarchie de Juillet, période qui est aussi celle de l’intervention croissante de la commission des monuments historiques dans les restaurations. Le Second Empire marque l’apogée des constructions religieuses, néogothiques et néoromanes, élevées par des architectes de Côte-d’Or, selon des procédures administratives et financières encadrées par l’État et les autorités locales. Dans le dernier quart du XIXe siècle, les chantiers d’églises paroissiales diminuent, mais des réalisations religieuses d’envergure se poursuivent. Jusqu’à la Première Guerre mondiale, des édifices prestigieux sont fortement restaurés, parfois reconstruits, acquérant l’aspect qui est encore le leur au début du XXIe siècle.