Le secteur bancaire libanais face aux crises : un essai de modélisation de la résilience
Auteur / Autrice : | Elie Azzi |
Direction : | Claude Gnos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 12/09/2011 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'économie et de gestion (Dijon) |
Jury : | Président / Présidente : Charbel Salloum |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Pierre Allegret, Catherine Mercier-Suissa |
Mots clés
Résumé
Le secteur bancaire libanais constitue, à côté du tourisme et de l’immobilier, le socle et la clé de voûte de l’économie libanaise. Ce secteur donne l’apparence d’avoir survécu, sans grands dégâts, aux destructions des différentes guerres et crises politiques qui ont détruit une grande partie de l’infrastructure du pays. Cette résilience apparente est clamée dans les discours des dirigeants qui affirment une dichotomie entre les perturbations de l’environnement politique et la stabilité et la performance du secteur bancaire libanais. Après avoir présenté les concepts théoriques nécessaires pour l’analyse de la résilience, cette thèse a analysé la résilience de ce secteur à plusieurs niveaux : d’abord au niveau des banques libanaises, à travers un modèle à deux régimes ayant pour échantillon l’ensemble des grandes banques, en distinguant entre la performance des banques cotées et non cotées ; ensuite à travers une étude VAR, reliant les variables bancaires aux variables macroéconomiques, et estimant leur réaction aux impulsions simulant les chocs. Les résultats ont confirmé la résilience du secteur bancaire libanais face aux crises. Cependant, des renforcements aux conditions qui améliorent la résilience sont à apporter.