La transmission intergénérationnelle des connaissances dans les banques tunisiennes : Ebauche d’une comparaison avec les banques allemandes
Auteur / Autrice : | Khaled Zarrouk |
Direction : | Marnix Dressen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 17/11/2011 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Mohamed Madoui |
Examinateurs / Examinatrices : Marnix Dressen, Mohamed Madoui, Pierre-Noël Denieuil, Frederik Mispelblom Beyer, Antoine Bevort | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Noël Denieuil, Frederik Mispelblom Beyer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La transmission intergénérationnelle des connaissances au sein de la banque tunisienne au moyen de la formation sur le tas fait traditionnellement partie de la culture de branche inhérente au secteur bancaire. Ce mode de formation archaïque n’a pas disparu, et la banque tunisienne a même intégré de nouveaux modes plus modernes. La comparaison avec la situation des banques allemandes, pionnières dans le domaine de la formation professionnelle et surtout de la formation duale permet d’une part de mettre en relief l’avènement d’une entrouverture au recrutement externe de jeunes diplômés issus de l’université. Mais, également et d’autre part de montrer que l’adoption par les banques tunisiennes de ce mode de formation censé créer davantage de synergies entre les salariés contribue au contraire à dégrader davantage le climat social aussi bien entre qu’avec la hiérarchie. En effet, dans un contexte de renouvellement des générations, couplé avec une ouverture à la concurrence internationale, le management introduit de nouvelles pratiques gestionnaires, et veut modifier rapidement la culture interne tout en gardant cette transmission à des fins de codification