Thèse soutenue

La Diplomatie des ‘petits pas’ : l’Ostpolitik vaticane de Mgr Augustin CAsaroli (1965-1975)

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Auteur / Autrice : Marco Lavopa
Direction : Gérard Bossuat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire - Cergy
Date : Soutenance le 25/11/2011
Etablissement(s) : Cergy-Pontoise
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise))
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Civilisations et identités culturelles comparées des sociétés européennes et occidentales (Cergy-Pontoise, Val-d'Oise)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Elena Calandri, Antoine Marès, Jean-Dominique Durand

Mots clés

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Résumé

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L'étude «La diplomatie des ‘petits pas'. L'Ostpolitik vaticane de Mgr Augustin CASAROLI (1965-1975)» cherche, à travers l'histoire de l'œuvre du prélat Placentin, Augustin CASAROLI de 1965 à 1975, à circonscrire les raisons historiques qui ont mené le Saint-Siège (sous la direction de Paul VI) à entreprendre des négociations avec les États socialistes de l'Europe orientale et à choisir une ‘politique du dialogue'. CASAROLI est le représentant d'une diplomatie vaticane qui se trouve au centre de la scène européenne et internationale pendant ces années (1965-1975), tant au niveau bilatéral que multilatéral (avec la participation de Mgr CASAROLI lui-même – comme délégué du Saint-Siège – à la Conférence d'Helsinki de 1975). Les manuscrits des ‘Archives CASAROLI' utilisés pour la réalisation du travail de thèse mettent en évidence des aspects peu connus de l'œuvre du prélat Placentin. C'est une représentation des faits très importante car elle met en relief toute la force de l'Ostpolitik vaticane et la persévérance du négociateur CASAROLI au cours des contacts avec les représentants de l'Église locale et des gouvernements des États socialistes au-delà du rideau de fer. À la lecture du travail, on peut mesurer le grand mérite du négociateur du Saint-Siège en tant qu'exécutant matériel de la ‘politique du dialogue' du pape Paul VI pendant la période postconciliaire entre 1965 et 1975: sauvegarder, grâce à un dur travail de médiation, en parcourant un chemin long et tortueux et dans les limites du possible, les intérêts de l'Église catholique et apporter sa contribution à la construction de la maison commune européenne.