Thèse soutenue

Le jugement en gymnastique artistique féminine : stress, coping et biais de notation

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Julie Bagur
Direction : André Menaut
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance le 29/11/2011
Etablissement(s) : Bordeaux 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales : société, santé, décision (Bordeaux ; 1999-2011)
Jury : Président / Présidente : Lucile Lafont
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Traverse
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Lévêque, Elisabeth Rosnet

Résumé

FR  |  
EN

Le juge de gymnastique artistique féminine est soumis à des conditions stressantes, provenant de la nature de l'activité, mais aussi du manque de reconnaissance de cette fonction, et des conflits interpersonnels qu'il implique. Les juges doivent donc gérer leurs émotions tout en évaluant le plus justement possible les exercices qui sont présentés. Pour cela, ils utilisent des stratégies de coping. Plusieurs objectifs forment la problématique. Le premier est d'identifier quelles sont les sources de stress auxquelles les juges sont confrontés pendant une compétition, et s'il existe des différences à ce niveau entre les agrès. L'objectif suivant est de dresser un profil psychologique du juge gymnique à travers certains traits de personnalité et d'identifier les différences qui pourraient exister en fonction de l'expertise et de l'expérience. Déterminer si certaines variables situationnelles et dispositionnelles influencent l'utilisation des stratégies de coping est un autre de nos objectifs.Le dernier est d'étudier les relations entre stratégies de coping et l'apparition du biais d'ordre de passage. 253 juges ont pris part à cette étude, et les résultats ont montré une influence de l'expertise et de l'expérience sur l'identification des sources de stress, néanmoins, les barres asymétriques restent l'agrès le plus stressant à noter pour tous.Le profil psychologique des juges ne les différencie pas en fonction de ces deux variables. De la même façon, les traits de personnalité n'ont pas d'influence sur les stratégies de coping, au contraire de certaines variables situationnelles Enfin, il existerait un lien entre le coping et le biais d'ordre de passage.