TOX3 – Un gène candidat de prédisposition au cancer du sein
Auteur / Autrice : | Xénia Schmidt |
Direction : | Joanna Parish |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences, technologie, santé. Biologie cellulaire et physiopathologie |
Date : | Soutenance le 06/10/2011 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 en cotutelle avec University of Saint Andrews |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Jury : | Président / Présidente : Martin Teichmann |
Examinateurs / Examinatrices : Joanna Parish, Martin Teichmann, Robert Clarke, Jean-Christophe Bourdon, Andrew Riches, Richard Iggo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Robert Clarke, Jean-Christophe Bourdon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Deux tiers des cancers du sein expriment le récepteur à l’estrogène alpha (REα) et leur croissance dépend des estrogènes alors que l’expression de REα induit la différenciation et la sénescence des cellules humaines mammaires épithéliales normales. Le développement embryonnaire et la différenciation de la glande mammaire adulte sont contrôlés par des facteurs de transcription, dont beaucoup sont aussi impliqués dans la tumorigenèse. Plusieurs études d'association pan-génomiques ont identifié le putatif facteur de transcription TOX high mobility group box family member 3 (TOX3) comme un nouveau gène de prédisposition au cancer du sein.L’objectif de cette étude était la caractérisation fonctionelle de TOX3 dans l’épithélium mammaire normal et le cancer du sein.J’ai examiné l’expression de TOX3 dans des tumeurs du sein humaines et dans le sein normal par analyse des données d’expression issues de puces à ADN. L’effet de TOX3 sur la différenciation des cellules épithéliales mammaires était analysé par des assays CFC et FACS. De plus, j’ai effectué une analyse microarray des cellules luminales cancéreuses MCF-7 exprimant TOX3 afin d’identifier les gènes cibles de TOX3 ainsi que la méthode de purification d’affinité en tandem (TAP) combinée à la spectrométrie de masse afin d’identifier des protéines interactants de TOX3. Finalement, j’ai étudié le potentiel oncogénique de TOX3 dans un modèle de xénogreffe.