Thèse soutenue

Localisation à partir de caméra vidéo portée
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Auteur / Autrice : Vladislavs Dovgalecs
Direction : Yannick BerthoumieuRémi Megret
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Automatique, productique, signal et image
Date : Soutenance le 05/12/2011
Etablissement(s) : Bordeaux 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de l'intégration du matériau au système (Talence, Gironde)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Atilla Baskurt, Jenny Benois Pineau
Rapporteurs / Rapporteuses : François Brémond, Matthieu Cord

Résumé

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L’indexation par le contenu de lifelogs issus de capteurs portées a émergé comme un enjeu à forte valeur ajoutée permettant l’exploitation de ces nouveaux types de donnés. Rendu plus accessible par la récente disponibilité de dispositifs miniaturisés d’enregistrement, les besoins pour l’extraction automatique d’informations pertinents générées par autres applications, la localisation en environnement intérieur est un problème difficile à l’analyse de telles données.Beaucoup des solutions existantes pour la localisation fonctionnent insuffisamment bien ou nécessitent une intervention important à l’intérieur de bâtiment. Dans cette thèse, nous abordons le problème de la localisation topologique à partir de séquences vidéo issues d’une camera portée en utilisant une approche purement visuelle. Ce travail complète d’extraction des descripteurs visuels de bas niveaux jusqu’à l’estimation finale de la localisation à l’aide d’algorithmes automatiques.Dans ce cadre, les contributions principales de ce travail ont été faites pour l’exploitation efficace des informations apportées par descripteurs visuels multiples, par les images non étiquetées et par la continuité temporelle de la vidéo. Ainsi, la fusion précoce et la fusion tardive des données visuelles ont été examinées et l’avantage apporté par la complémentarité des descripteurs visuels a été mis en évidence sur le problème de la localisation. En raison de difficulté à obtenir des données étiquetées en quantités suffisantes, l’ensemble des données a été exploité ; d’une part les approches de réduction de dimensionnalité non-linéaire ont été appliquées, afin d’améliorer la taille des données à traiter et la complexité associée ; d’autre part des approches semi-supervisés ont été étudiées pour utiliser l’information supplémentaire apportée par les images non étiquetées lors de la classification. Ces éléments ont été analysé séparément et on été mis en œuvre ensemble sous la forme d’une nouvelle méthode par co-apprentissage temporelle. Finalement nous avons également exploré la question de l’invariance des descripteurs, en proposant l’utilisation d’un apprentissage invariant à la transformation spatiale, comme un autre réponse possible un manque de données annotées et à la variabilité visuelle.Ces méthodes ont été évaluées sur des séquences vidéo en environnement contrôlé accessibles publiquement pour évaluer le gain spécifique de chaque contribution. Ce travail a également été appliqué dans le cadre du projet IMMED, qui concerne l’observation et l’indexation d’activités de la vie quotidienne dans un objectif d’aide au diagnostic médical, à l’aide d’une caméra vidéo portée. Nous avons ainsi pu mettre en œuvre le dispositif d’acquisition vidéo portée, et montrer le potentiel de notre approche pour l’estimation de la localisation topologique sur un corpus présentant des conditions difficiles représentatives des données réelles.