L' "e-démocratie " : un renouvellement des modes d'exercice du pouvoir et / ou une redéfinition des modes d'expression des citoyens ?
Auteur / Autrice : | Stéphane Le Rudulier |
Direction : | Alain Rufino, Parina Hassanaly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 15/12/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Alain Rufino, Parina Hassanaly, Bernard Lamizet, Bruno Ravaz, Pascal Robert |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Lamizet, Bruno Ravaz |
Résumé
S’interroger sur la place des nouveaux médias dans le renouvellement des figures de la démocratie notamment dans le cadre d’une réflexion sur la crise de la représentation et du décentrement des formes de la démocratie, amène a fortiori beaucoup de réponses très diverses et contradictoires. Néanmoins, la forme politique des nouveaux médias, lorsqu’elle n’est pas négligée, est souvent considérée comme un trouble fait encombrant. La manière dont les nouveaux médias sont évoqués à travers le débat public rend parfois peu justice à certaines de leurs propriétés fondamentales. De façon « paresseuse » sans doute, le symptôme y est souvent pris pour la cause : ce sont alors la crise de la presse, la qualité de l’information, la « peopolisation » de la vie politique, la défiance des citoyens qui sont couramment imputées au développement des nouveaux médias.Outre le fait, qu’elles voient une concurrence là, où, à notre sens, il faudrait analyser les interdépendances par une approche systémique, certaines représentations s’intéressent beaucoup plus aux effets des nouveaux médias, qu’aux profondes raisons de chacune des crises dont ils sont faits responsables. Or, ces crises ne sauraient être expliquées par des outils techniques aussi singulières que soient leurs architectures. Il convient néanmoins de s’interroger sur la nature des usages qui ont rendu aussi désirable que populaire ce nouvel ensemble de technologies regroupées sous le terme de « nouveaux médias ».C’est tout l’intérêt de notre démarche que d’explorer les fondements de la crise de représentation que traverse notre démocratie en élargissant le questionnement sur les normes du Politique bien au-delà de ses formes consacrées. Et nous semble-t-il, c’est en tout cas le chemin argumentatif que nous avons essayé de parcourir, les nouveaux médias désignent une forme politique spécifique, qui peut s’avérer être un soutien essentiel de la démocratie représentative, notamment au niveau local.