L'assurance-chômage et le marché du travail contemporain
Auteur / Autrice : | Bruno Coquet |
Direction : | Gilbert Cette |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 10/10/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Développement économique et finance internationale (Les Milles, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Joutard |
Examinateurs / Examinatrices : Gilbert Cette, Xavier Joutard, Jerôme Gautie, Andre Zylberberg, Raymond Torres | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jerôme Gautie, Andre Zylberberg |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’assurance chômage (AC) est un dispositif central des politiques du marché du travail. Une revue de littérature détaille ce que l’on sait de la pertinence et de l’optimalité de ces régimes dans le contexte du marché du travail contemporain. Elle illustre que si la stabilisation de la consommation des chômeurs est le motif générateur de l’AC, peu de travaux ont évalué cet aspect ou les autres effets positifs de l’AC, se focalisant sur les effets pervers du dispositif, notamment l’alea moral des chômeurs, et sur l’optimisation des règles pour les contenir. Dans la dernière décennie, la prise en compte des firmes et de la dynamique économique a rendu la littérature plus fertile pour optimiser les dépensescomme les ressources de l’AC.Les régimes d’AC profitent-ils de ces enseignements ? L’évolution des règles du régime français depuis 50 ans, ainsi que l’extrême diversité de celles en vigueur dans 5 pays incline à douter que ces régimes sont optimaux, surtout si on se limite à l’AC plutôt que de tenir compte de l’ensemble des transferts aux chômeurs pour analyser leurs comportements.La situation du régime français montre que ses fréquentes évolutions n’ont pas résolu ses problèmes. Il a subi, mais aussi stimulé, la récurrence au chômage, au prix d’une pression fiscale accrue et d’une efficacité dégradée pour la majorité des salariés et des firmes. En France comme dans de nombreux autres pays, les ressources de l’AC sont un domaine de réformes délaissé, alors qu’à tous points de vue (équité, incitations, équilibre financier, etc.) les gains potentiels d’une révision de leurs modalités sont plus élevés que ceux à attendre d’un nouvel ajustement marginal des droits.