Caractérisation d'une source de particules de carbone créée par ablation laser pour calibrer les mesures d'érosion par spectrosamakcopie dans un tok
Auteur / Autrice : | Marie Naiim Habib |
Direction : | Philippe Delaporte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des Matériaux, Physique, Chimie et Nanosciences |
Date : | Soutenance le 12/12/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire lasers, plasmas et procédés photoniques (LP3) (Marseille) |
: Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (France). Direction des sciences de la matière (1990-2015) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Layet |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Delaporte, Jean-Marc Layet, Arnaud Bultel, Florence Garrélie, Caroline Hernandez, Jörg Hermann, Christian Grisolia, Yannick Marandet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Arnaud Bultel, Florence Garrélie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans un tokamak, les interactions entre le plasma et la paroi conduisent à l'érosion des composants face au plasma. Celle-ci peut nuire au fonctionnement et à la sûreté du tokamak. Afin de respecter les limites imposées pour la sûreté du projet ITER, il est donc nécessaire de contrôler la quantité de matière érodée. La spectroscopie optique d’émission dans le domaine visible est traditionnellement utilisée pour mesurer des flux de particules de la paroi vers le plasma. Ces mesures sont permises grâce à un modèle collisionnel-radiatif s’appuyant sur des données de physique atomique. Cependant, ces données ne prennent pas en compte la géométrie d’observation du diagnostic de spectroscopie, et présentent des incertitudes relativement importantes. D'autre part, les phénomènes de transport, de déposition et de ré-érosion, ainsi que la modification de la transmission ou de la réflexion des optiques peuvent conduire à une mesure erronée de la quantité de matière effectivement érodée. Une méthode de calibration in situ, qui consiste à injecter par laser une source connue de particules de carbone dans la ligne de visée du diagnostic de spectroscopie pendant les décharges plasma, est proposée. L’étude expérimentale de l’ablation laser du carbone a permis de déterminer les conditions optimales à la constitution de cette source, et de caractériser les espèces ablatées. Ces expériences sont complétées par une modélisation du spectre d’émission du plasma induit par laser, afin d’obtenir des informations sur son degré d’ionisation. Enfin, les résultats des premières expériences de validation réalisées sur le tokamak allemand TEXTOR sont présentés et discutés.