Biologie de la conservation de la gorgone rouge de Méditerranée, Paramuricea clavata, dans le contexte actuel du changement climatique
Auteur / Autrice : | Kenza Mokhtar-Jamai |
Direction : | Jean-Pierre Féral |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Océanographie |
Date : | Soutenance le 23/09/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de l'environnement (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Christophe Poggiale |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Féral, Jean-Christophe Poggiale, Patrick Berrebi, Denis Allemand, Didier Jollivet, Didier Aurelle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Berrebi, Denis Allemand |
Mots clés
Résumé
La gorgone rouge, Paramuricea clavata (Cnidaire, Octocoralliaire), est une espèce sessile, longévive à faible croissance dont les populations présentent une lente dynamique. Cette espèce est caractérisée par une phase larvaire pélagique qui représente l’unique phase de dispersion potentielle au cours du cycle de vie de cette espèce. P. clavata est une espèce clé des assemblages à coralligène de Méditerranée, qui subit les effets combinés des activités de plongée sous-marine et du changement climatique. Dans ce contexte, il était donc fondamental d’approfondir les connaissances sur les traits d’histoire de vie, la biologie et l’écologie de cette espèce. L’objectif de ce travail était d’étudier, à l’aide d’une approche génétique, les facteurs biologiques et écologiques clés qui devraient être importants pour la réponse de l’espèce aux changements environnementaux. Parmi ces facteurs, la dispersion larvaire joue un rôle fondamental dans la dynamique et la connectivité des populations marines. Dans le contexte actuel des fortes pressions anthropiques, la compréhension des degrés de connectivité entre les populations est primordiale pour évaluer le devenir des populations, face au changement climatique, et pour mettre en place des plans de conservation et des réseaux d’aires marines protégées.