Écriture et feu dans l'oeuvre de Jean-Paul Marcheschi : Un peintre actuel au langage poétique, philosophique et humain
Auteur / Autrice : | Denise Luciani-Lucchesi |
Direction : | Martine Vasselin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 13/01/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Martine Vasselin, Patrick Barrès, Itzhak Goldberg, Sylvie Coëllier |
Mots clés
Résumé
Jean-Paul Marcheschi (né en 1951) attire l’attention du public et des institutionnels par la rencontre de l’écriture et du feu dans son œuvre. Ce peintre-sculpteur français utilise les torches de feu en guise de pinceau ; les bougies de son outil forment de la suie, de la cire et créent des brûlures sur du papier recouvert d’écritures manuscrites. Depuis bientôt trente ans, cette technique lui permet de réaliser des œuvres figuratives et abstraites. Sa renommée a acquis une dimension européenne dès les années quatre-vingt-dix. L’objectif de cette thèse est de montrer comment l’écriture et le feu sont employés dans son art. Cette étude permet d’aborder notamment la question de la dissociabilité et/ou du caractère indissociable entre ces éléments. Même si ces deux moyens d’expression se rencontrent dans ses peintures, et même si leur combinaison se lit dans certaines de nos analyses picturales, ils sont traités toutefois séparément, car l’écriture est apparue dans ses œuvres avant le feu, et les premières expériences ignées n’ont pas demandé l’intervention d’écrits. Par ailleurs, la rencontre entre ces éléments ne concerne pas en majorité ses objets et ses sculptures. Cette thèse est d’ailleurs composée de deux parties : la première est consacrée à l’écriture et la deuxième est consacrée au feu dans sa production.