La réception de Rembrandt van Rhyn à travers les estampes en France au XVIIIe siècle
Auteur / Autrice : | Aude Prigot |
Direction : | Olivier Bonfait |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 09/12/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Glorieux |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Bonfait, Guillaume Glorieux, Marianne Grivel, Pascal Griener, Rhea Sylvia Blok, Christian Romelim |
Mots clés
Résumé
L’art de Rembrandt, s’il est vivement admiré dans la France du XVIIIe siècle, n’en déroute pas moins ces biographes. En dépit d’un génie largement reconnu, il incarne le rejet des règles classiques défendues par l’académie royale de peinture et de sculpture. De fait ces contempteurs n’ont de cesse de dénoncer sa manière « peu léchée », son « style raboteux » ainsi que sa prétendue méconnaissance de la peinture italienne. Son œuvre gravé seul échappe à cette doxa : si la technique du peintre est pour une grande part incomprise, ses gravures, a contrario, font l’objet d’un véritable engouement, ouvrant par là-même de vastes perspectives au sein de l’histoire de l’art du XVIIIe siècle français : théoriques d’abord, puisque ses estampes font l’objet du premier catalogue raisonné en 1751 par Edme-François Gersaint (1694-1751), Jean-Baptiste Glomy (1694-1750) et Pierre-Charles –Alexandre Helle ( ?-1767), artistique ensuite, encourageant par son exemple l’art de la gravure, donnant naissance à de nombreuses imitations, copies, pastiches, fruit du labeur appliqué tant des graveurs professionnels que des amateurs éclairés, fervents collectionneurs de son œuvre gravé.