Les meules à grains et les meulières dans le Sud-Est de la France du IVe siècle avant JC au XIIe siècle après JC
Auteur / Autrice : | Samuel Longepierre |
Direction : | Xavier Lafon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 16/02/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Xavier Lafon, Henri Amouric, Alain Belmont, Jean-Pierre Brun, Olivier Buchsenschutz, Stéphane Mauné |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Grâce à l’étude de nombreuses meules rotatives issues de fouilles archéologiques menées ces dernières années dans le Sud-Est de la France, en Languedoc-Roussillon et en Provence, nous pouvons proposer une classification des grands types de moulins à grains employés dans ces régions entre le IVe siècle avant J.-C. et le XIIe siècle après J.-C. Selon les périodes, l’utilisation des moulins manuels a été prédominante ou, au contraire, marginale. Dans ce second cas, des moulins de grand format à usage collectif les ont remplacés. Certains ont fonctionné dans des installations hydrauliques, les autres, tractés par des hommes ou des bêtes, sont notamment illustrés par les moulins pompéiens fabriqués aux environs d’Orvieto en Italie et amplement distribués en Narbonnaise durant l’Empire. Nous examinons aussi les grandes meulières d’où provient une part importante des meules étudiées. L’une d’elles, la meulière de Saint-Quentin-la-Poterie dans le Gard, a laissé de beaux vestiges révélant une organisation très rationnelle de cette exploitation. Datée de l’Antiquité tardive, elle se place à une époque où les meules en grès et en conglomérat ont succédé à celles en roche volcanique presque exclusives dès le deuxième âge du Fer.