Thèse soutenue

La composante idéale de la représentation sociale : Sa mise à jour et son rôle dans la construction sociale de la réalité : Le cas du travail
FR
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Déborah Romain-Delacour
Direction : Jean-Claude Abric
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 14/12/2011
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Université d'Aix-Marseille. Pôle psychologie et sciences de l'éducation
Jury : Président / Présidente : Patrick Rateau
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Abric, Patrick Rateau, Dorra Ben Alaya, Claude Flament, Laurent Milland

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

La thèse s'inscrit dans le cadre de l’approche structurale des représentations sociales initiée par les travaux d’Abric. Plus précisément, il s’agit de rendre compte des représentations sociales du travail, développées par des groupes sociaux affichant des distances à l’emploi dissemblables. Pour ce faire, nous comparons les représentations du travail de sujets insérés socialement, des étudiants en formation initiale et des étudiants salariés en apprentissage, à celles de sujets en difficulté d’insertion, des jeunes en mission locale et des salariés en chantier d’insertion. Partant, deux axes de recherche ont été développés. Premièrement et suite à la phase exploratoire, nous avons supposé la présence d’une zone muette au sein de la représentation sociale du travail. Nous avons donc élaboré une technique de démasquage, pour accéder à l’expression de ces éléments non verbalisables d’emblée. Deuxièmement, nous nous sommes intéressés à ce que nous nommons la « composante idéale » de la représentation, dans la mesure où nous avons mis à jour lors des entretiens exploratoires, l’existence chez les sujets interrogés, d’un double registre d’expression, relatif au travail. A propos du travail en effet, tous les sujets s’expriment sur ce qu’il est en réalité d’une part, ainsi que sur ce qu’il pourrait être, d’autre part, ou ce qu’ils nomment le « travail idéal ». Les résultats montrent qu’il existe au sein de la représentation sociale du travail une composante idéale qui constitue un point de repère normatif pour les individus et que ceux-ci, en fonction du contexte dans lequel ils sont placés, activent ou au contraire inhibent certains éléments contre-normatifs de la représentation.