Thèse soutenue

Mourir enfant en Afrique romaine : gestes, pratiques et rituels : Afrique Proconsulaire, Numidie et Mauritanie Césarienne, Ier-IIIe siècle de notre ère

FR
Auteur / Autrice : Solenn De Larminat
Direction : Marc Griesheimer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 06/12/2011
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Université d'Aix Marseille. Pôle Humanités, sciences humaines et sociales
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Marc Griesheimer, Dominique Castex, Véronique Dasen, Sophie Bouffier, Henri Duday, John Scheid
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Castex, Véronique Dasen

Résumé

FR  |  
EN

L’objectif de cette étude est de caractériser les gestes, les pratiques et les rituels entourant la mort des enfants dans les provinces romaines d’Afrique Proconsulaire, de Numidie et de Maurétanie césarienne aux trois premiers siècles de notre ère. La documentation disponible provient de nombreuses publications de nécropoles, plus ou moins bien documentées en fonction de la date des fouilles, et de la nécropole de Pupput (Hammamet) qui offre pour la première fois un corpus suffisamment important pour être statistiquement crédible. En raison de leur disparité, les données sont présentées sous différents catalogues mais elles sont en revanche analysées simultanément lorsqu’elles renseignaient la même séquence des funérailles. Il a été opté d’étudier dans un premier temps la gestion des corps, de l’emplacement de la sépulture à sa fermeture, puis dans un second temps, les rituels réalisés dans et autour de la sépulture. Le postulat de départ est que les différentes pratiques funéraires adoptées par les familles responsables de l’enterrement de leurs enfants dépendaient d’un certain nombre de facteurs. Parmi eux, l’âge des enfants qui déterminait en grande partie le statut du défunt a été mis en évidence. D’après les données archéo-anthropologiques étudiées, les âges de 6 mois, 3 ans et 7 ans marquaient des étapes importantes dans la socialisation de l’enfant dans sa famille et la société africaine.