Auteur / Autrice : | Xavier Canonge |
Direction : | Jean-Louis Pedinielli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 08/10/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Michèle Benhaïm |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Pedinielli, Michèle Benhaïm, Isabelle Boulze, Jean-Michel Vives | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Boulze, Jean-Michel Vives |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Notre recherche prend appui sur la sensibilité des adolescents délinquants au « regard de travers ». Le regard dévoile toujours une image qui les assigne au rang d’objet consommable, voire de déchet de l’Autre. Tentés par cette image de vérité, ils deviennent conformes à cet objet « vu » dont la ressemblance au « délinquant » est le paradigme. Nous constatons que les marques et les insignes sociaux de la délinquance piègent le sujet en faisant obstacle au signifiant. La délinquance devient alors « séduisante », car elle est un Insigne honorifique qui règle la question de l’identité par l’offre d’un savoir en plus. Conforme à ce regard, même s’il le vise de travers, le sujet désavoue le manque. L’Imaginaire tient une place centrale dans notre conception de la délinquance et dans la constitution du sujet adolescent qui opte pour la « tentation délinquante ». Nous proposerons un état particulier de la structure qui utilise l’Imaginaire comme moyen pour nouer le Réel au Symbolique.