L'impact du réseau de tramways sur la population marseillaise (fin XIXème-début XXème)
Auteur / Autrice : | Hisao Kokubu |
Direction : | Jean-Marie Guillon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 09/05/2011 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Temps, espaces, langages, Europe méridionale-Méditerranée (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Fondation : Association pour l'histoire des chemins de fer en France | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Guillon, Paul Allard, Gérard Chastagnaret, Christian Chevandier, Jean-Luc Pinol |
Résumé
La période entre 1872 et 1931 correspondait à la phase maximale de l’urbanisation en France avant la Seconde Guerre mondiale. Les tramways jouaient un rôle décisif pour développer les banlieues. À Marseille, le premier maire socialiste Siméon Flaissières débuta dès le 1er janvier 1900 une politique du transport public urbain, introduisant l’électrification du réseau de tramways et surtout « les Tramways à dix centimes ». Le maire républicain et anti-collectiviste Amable Chanot prolongea ensuite des lignes du réseau, notamment vers les banlieues agricoles, sous la pression de l’opinion publique. L’installation du réseau de tramways dans les banlieues a influé sur le choix du domicile et le travail des individus et des familles. Jusqu’aux années 1920, les tramways étaient indispensables à la vie d’une grande ville.