Biologie de l'invasion d'un termite américain en France : évolution de l'organisation sociale et conséquences sur le succès invasif
Auteur / Autrice : | Elfie Perdereau |
Direction : | Anne-Geneviève Bagnères-Urbany |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie |
Date : | Soutenance le 02/07/2010 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Paul Monge |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Fournier, Alain Roques, Franck Dedeine, Edward Vargo |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’augmentation des problèmes liés aux invasions biologiques nécessite une meilleure compréhension des mécanismes permettant le succès invasif d’une espèce. Chez les insectes sociaux invasifs, les études se sont focalisées sur les Hyménoptères, et ont montré que l’organisation sociale des populations introduites présentait des caractères propres. L’objectif principal de cette thèse est de caractériser l’organisation sociale des populations introduites chez les termites (Isoptères) à travers l’étude de l’invasion de Reticulitermes flavipes en France. L’ensemble des résultats révèle que (i) l’organisation sociale des populations introduites varie de celle des populations natives en présentant une forme extrême de néoténie et une forte capacité à fusionner ; (ii) ces variations semblent résulter d’une évolution suite à l’introduction et (iii) avoir favorisé l’installation et l’expansion de ce termite en France, similairement à l’unicolonialité et la polygynie des Hyménoptères sociaux introduits. Les possibles origines évolutives des variations observées entre les populations natives et introduites de R. flavipes sont discutées.